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Pierre tombale d'occasion à Lyon

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Comment trouver sa pierre tombale d’occasion à Lyon ?

Lyon est la seule ville du département Auvergne Rhône Alpes à mettre en oeuvre la revalorisation de ses monuments funéraires repris de fin de concessions.
Chaque année, Lyon met en oeuvre une vente aux enchères de monuments funéraires dans différents cimetières ayant des concessions échues à reprendre ! Les conditions varient, on peut trouver sa pierre tombale pour 1000 à 3000€, à récupérer et à prendre en charge par nos soins le remontage dans le lieu d’implantation de notre propre concession ou bien,. On peut également racheter en totalité la mise en enchère dans le cimetière où se déroule la vente à savoir, la pierre tombale, le caveau et la concession. Pour ceux qui résident à Lyon ou à proximité, c’est donc l’occasion de faire d’une pierre, deux coups (sans mauvais jeu de mots) !
Cela peut sembler assez complexe mais c’est une solution qui peut s’avérer avantageuse si vous êtes du genre à être prévoyant ou attendez depuis un moment de quoi honorer un défunt.
“C’est une tradition qui est ancrée dans l’histoire des cimetières lyonnais puisque les premières ventes aux enchères ont eu lieu entre 1880 et 1890”.

Pour celles et ceux qui ne sont pas adeptes des ventes aux enchères, vous pourrez tomber sur de belles occasions en vous rapprochant du service cimetière de votre commune pour effectuer votre recherche et être certain.e de tomber entre les mains de professionnels !


Les particularités funéraires à Lyon !

Des traces du Lyon Paléochrétien ont été découvertes lors de fouilles archéologiques réalisées au Cimetière de Saint-Just et de Saint-Irénée.
Dans le cadre du projet de complexe immobilier Lugdunum le long de la Montée de Choulons, près de la place Wernert dans le 5ème arrondissement de Lyon, une fouille préventive fut menée en 2015 sur plus de 2400m2.

Un vaste espace funéraire fut découvert, établi entre les deux églises paléochrétiennes de Saint-Just et Saint-Irénée entre le le IV et VIIème siècle.
À partir du IVème siècle, l’édification de l’église Saint-Irénée abritant les corps des premiers évêques sanctifiés de Lyon renforce la vocation funéraire du lieu qui s’étendra par la suite aux parcelles voisines.
Les pratiques funéraires exposent des variations d’inhumations différentes avec essentiellement des cercueils en bois mais aussi des sarcophages en pierre faits de demi-cuves accolées.
Des amphores ayant contenu des nouveau-nés, des coffrages de tuiles, des cercueils parfois monoxyles et des tombes en pleine terre viennent compléter les découvertes.
Fait étonnant, certaines sépultures réemploient des fragments d’architecture plus anciens comme par exemple la cuisse d’une statue en marbre marquant l’emplacement d’une tombe, la jambe d’une autre statue a elle servi de cale pour un coffrage en bois ou encore une frise comportant un griffon a été retaillée pour la fabrication d’un sarcophage.

Point porte-monnaie…
Pour les prix en moyenne appliqués dans la région, vous trouverez votre monument neuf pour une fourchette allant de 1300€ à 10000€.


Un peu de culture à Lyon !

Point d’honneur au pendant lyonnais du Père Lachaise parisien, le Cimetière de Loyasse est considéré comme le plus riche de la ville.
Créé au début du XIXème siècle sur la colline de Fourvière, il accueille depuis de nombreuses grands familles de la ville et personnages illustres ayant marqué son histoire.

Le 2 mai 1807, le terrain du Sieur Rivay situé sur la colline est acquis et le cimetière y est établi sous le nom de “Cimetière des 4 vents”. Le plus ancien tombeau conservé à Loyasse témoigne de cette ouverture, s’agissant de la sépulture de Philibert Jambon décédé en 1809.

Les plans du cimetière seront réalisés par Joseph Gay, architecte adjoint de la ville. Les tombes seront alignées symétriquement autour d’un cercle central et aucun fosse commune n’est à l’origine prévue.
Plusieurs extensions vont être menées jusqu’en 1840 menant à la création du Carré des Prêtres réservé aux ecclésiastiques. Le Carré, toujours aujourd’hui géré par l’archevêché, est bâti sur un terrain légué par les chanoines Antoine et Joseph Caille. La particularité des sépultures de ce Carré réside dans l’absence de signe distinctif puisqu’un monument unique est érigé en mémoire de ces hommes.

L’architecture funéraire de Loyasse se caractérise par différents styles d’inspiration antique, grand héritage de la période napoléonienne.
Pour faciliter l’accès au cimetière, des funiculaires font leur apparition en 1900 malheureusement fermés en 1937 pour manque de moyens financiers.

Hommes politiques, artistes, architectes et médecins reposent à Loyasse.


Infos atypiques à Lyon !

Rodéo nocturne au cimetière militaire à Villeurbanne !
Si d’apparence le sujet fait sourire, on imagine la tête des agents communaux lorsqu’ils ont trouvé les dégâts produits par deux hommes en état d’ivresse entre les allées…

Roulant en 4×4, sans permis, les deux compères d’une vingtaine d’année ont réussi à accéder au cimetière de la Doua en pleine nuit, effectuant une petite partie de karting entre les sépultures.

On aurait préféré les voir s’amuser sur une console de jeu vidéo plutôt qu’entre la mémoire de soldats américains morts au front pour libérer la France.
C’est alerté par des riverains que des policiers sont intervenus après avoir récolté le témoignage de plusieurs personnes ayant aperçus les réincarnations de Mario Kart effectuant des dérapages dans le cimetière.

Dépourvu de permis de conduire, le conducteur a rapidement été relâché mais devra répondre de ses actes devant la justice en mai prochain.