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Pierres tombales d'occasion à Montpellier

Astuce : Recherchez au plus près du lieu des funérailles pour économiser en transport.
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Comment trouver sa pierre tombale d’occasion à Montpellier ? ?

Décidément, on constate de fortes disparités entre les villes et leurs démarches éco-responsables. On ne tient pas à faire notre balance mais ici, peu d’informations sont disponibles pour mener sa recherche d’un monument funéraire d’occasion.

On se doute que certains cimetières effectuent impérativement des reprises de fins de concessions, mais de là à savoir ce que ces monuments deviennent, c’est une autre histoire. Première orientation, on prend son téléphone et on contacte le service communal de son cimetière pour demander si des monuments sont mis en vente. Deuxième solution, on travaille le bouche à oreille parce qu’on est certain qu’il y en a, bien cachés, mais votre voisin où la boulangerie de quartier à peut-être entendu que…

Enfin, on a découvert que l’Hôtel des ventes de Montpellier avait déjà organiser des enchères sur plusieurs objets ayant appartenu à la collection Jeanne Tachard. Cette vente de 80 objets, dont le monument funéraire installé sur la sépulture de son fils, André Louis Tachard au cimetière de Montparnasse à Paris.
Réalisée par l’artiste Henri Laurens, Jeanne fait ériger ce monument en mémoire de son fils Mort pour la France, sergent pilote d’aviation.

Un monument en calcaire de style cubique et Art Déco sur lequel repose un oiseau.

Les ayants-droits de Jeanne ont décidé de vendre aux enchères cette oeuvre d’art qui fait débat. L’estimation de ce monument s’élèverait entre 30 et 50 mille euros.
Un crève coeur pour le Souvenir français qui s’oppose à cette vente, estimant l’atteinte à l’intégrité du devoir de mémoire de ce soldat. En effet, on comprend que la place de ce monument ne doivent pas être chez un collectionneur ou musée mais bel et bien au cimetière, à sa fonction originelle qui lui a été attribuée.

Vous allez nous dire, 50000€ pour un monument funéraire d’occasion, ça fait beaucoup ! On vous l’accorde, mais optimistes que l’on est, on se dit que si Montpellier a accepté cette vente aux enchères, pourquoi ne pas la reproduire à plus petite échelle sur ces concessions reprises ? En tout cas, c’est ce qu’on lui conseille fortement !

 


Les particularités funéraires à Montpellier ?

On prend un peu le large à l’ouest de la région Occitanie pour découvrir les carrières Plo à Saint-Salvy-de-la-Balme.
Carrière de marbre et de granit exploitées depuis plus de quarante ans, ce site est le plus important d’extraction de granit du Tarn et de France.

Il est très commun de trouver des monuments funéraires en granit du Tarn, très résistants, ils sont aussi les plus accessibles financièrement et apprécié pour leur grand rapport qualité/prix.

Fondée en 1978, la société familiale Carrières Plo est aujourd’hui leader français du granit. Située au coeur du Sidobre, l’exploitation compte 48 salariés qui s’affairent autour de ce matériau destiné à la fois au secteur du funéraire mais également à la voirie et au bâtiment.
On apprécie particulièrement la notion de développement durable qu’opère la société puisque ce matériau est très économe en CO2 et leur implantation géographique leur permet de limiter les émissions liées au transports en travaillant directement avec des acteurs locaux.
Au delà de ça, dans un contexte de hausse du coût d’importation des granits asiatiques, le matériau tarnais reste plus que jamais compétitif !

Les Carrières Plo sont aujourd’hui reconnues pour leur marque “Produit du Parc naturel régional du Haut-Languedoc” et label “Entreprise du patrimoine vivant”, rien que ça !
Parmi ses références, on retrouve ce magnifique granit du Tarn aux ramblas Jean-Jaurès, au parvis de la gare Matabiau à Toulouse, au lycée Marc Bloc ou encore à la Faculté de médecine de Montpellier.

 


Un peu de culture à Montpellier ☀️

Point d’honneur au Cimetière Protestant de Montpellier, le plus ancien de la ville érigé en 1809, soit quarante ans avant le Cimetière de Saint-Lazare.

Malgré l’interdiction officielle du protestantisme en France entre 1685 et 1787, Montpellier n’en conserve pas moins une communauté protestante active.
En 1560, les morts protestants étaient enterrés dans les mêmes cimetières que les catholiques, selon les habitudes familiales existantes.
Cinq plus tard, l’Église catholique considèrera cette nouvelle confession comme une hérésie, l’inhumation de défunts protestants dans le cimetière paroissial pose problème et en est même considéré comme cas de “pollution” du lieu.
Le gouverneur du Languedoc interdit de ce fait l’usage des cimetières ordinaires aux protestants.

C’est la même année que François des Urcières de Gaudette offre à la commune un champ afin de servir de lieu de sépulture. C’est ainsi que nait le premier cimetière protestant. Le champ sera confisqué un peu plus tard afin d’y construire une citadelle.
Une fois l’interdiction officielle du protestantisme en 1685, les défunts sont enterrés clandestinement dans des propriétés privées, des champs ou des caves.

L’Édit de 1787 officialise à nouveau l’existence légale du protestantisme, permettant ainsi aux protestants d’exiger auprès de la ville de Montpellier, la construction d’un nouveau cimetière.
C’est le 25 mars 1788 qu’a lieu la première inhumation protestante publique à Montpellier.


Infos atypiques à Montpellier ?

C’est à Montpellier qu’une architecte travaille à la révolution du cimetière du futur. Annabelle Iszatt travaille depuis 10 ans au projet d’un cimetière vertical. L’objectif ? Répondre au manque de place dans les cimetières et à l’augmentation de la population qui de ce fait impacte le nombre de sépultures à venir tout en respectant les rites funéraires.

Si l’on vous dit qu’il serait possible dans quelques années de vous rendre sur la concession de votre défunt dans un cimetière vertical ? C’est en ce sens qu’Annabelle et son agence ZattnSat a participé à un concours proposant de réfléchir au cimetière du futur pour la ville de Shanghai. Son projet n’ayant pas été retenu, elle à tout de même reçu la troisième place et une visibilité reconnue pour ce cimetière prenant la forme d’un immeuble.

L’architecte montpelliéraine prévoit que ce cimetière s’étende sur 1 hectare et puisse concentrer 200000 défunts. En comparaison, le cimetière du Père Lachaise s’étend lui sur 44 hectares pour 75400 défunts. De plus, l’espace des bâtis surélevés permettrait de préserver les sols et donc de participer à un enjeu de dépollution.

Si des cimetières verticaux existent déjà au Brésil, en Inde ou encore en Israël, il faudra néanmoins attendre minimum 5 ans avant de voir se concrétiser le projet d’Annabelle.