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Pierre tombale d'occasion à Paris

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Comment trouver sa pierre tombale d’occasion à Paris ? ?

Comme ses copains de l’Ouest, la région parisienne est encore à la traîne en matière de revalorisation de monuments funéraires issus de fins de concessions. Pourtant, ce n’est pas ça qui manque… Si on estime que Paris regroupe la plus grande concentration de population, on en déduit donc le chiffre important de concessions et potentiellement de celles échues. Que deviennent donc les monuments issus de ces fins de concessions ? Très bonne question !

En attendant, certains marbriers avec lesquels nous travaillons nous proposent de mettre en vente certains monuments récupérés par leurs soins. En effet, certains cimetières manquent cruellement de place partout en France et particulièrement à Paris. La ville est donc régulièrement obligée de faire place nette. Pour cela, et comme d’autres villes, elle émet des appels d’offres auxquels des entreprises du funéraires répondent. L’objectif : enlever les monuments issus de fins de concessions et déplacer les ossement dans l’ossuaire, plus communément appelé fosse commune. La réalisation de travaux est parfois nécessaire pour remettre en état les concessions, réaliser des caveau neufs et plus solides. Les monuments ainsi récupérés de ces appels d’offres sont certainement détruits, difficile de trouver l’information.. Et d’autres soigneusement entreposés par certains professionnels comme c’est le cas pour l’un d’entre-eux avec qui nous travaillons.

Notre collaboration consiste à mettre en ligne les monuments récupérés par celui-ci afin de les proposer à un public large, tout en nous occupant de la livraison partout en France.
Vous pouvez donc trouver votre monument funéraire revalorisé sur notre plateforme.

Il est aussi possible de mener votre enquête par vous même en vous rapprochant de vos cimetières communaux. Il faut aller à la pêche aux infos mais le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Les particularités funéraires à Paris ?

Un lieu aux secrets bien gardés… L’institut Médico-légal de Paris ou plus communément appelé, la morgue. Aujourd’hui consacré à la pratique de la médecine légale et aux visites des familles suite à un décès brutal, accidentel ou suspicieux d’un défunt. On estime à environ 3000 corps passant par l’institut chaque année, parmi eux, 2000 autopsiés et 1000 seulement examinés avant d’être rendus aux familles.
“Regarder d’un air dédaigneux”.. “Morguer”… “Morgue” ! L’actuelle place de Châtelet à Paris était auparavant la prison du grand châtelet. À l’arrivée d’un nouveau prisonnier, il était “morgué”, c’est à dire examiné sous toutes ses coutures, la photo n’existant pas, afin de pouvoir le reconnaître en cas d’évasion. Ainsi, lorsqu’un corps non identifié était retrouvé dans Paris, le “registre des morgués” était consulté pour y trouver une éventuelle correspondance. C’est ainsi que le mot Morgue est apparu.

D’une façade en briques rouges aujourd’hui visible dans le 12 arrondissement de Paris, l’institut médico-légal était il y a encore quelques siècles, une vitrine publique de la mort.
Exposés sur des tables inclinées en marbres noirs derrière une large verrière, les corps de chaque défunt non identifiés étaient exposés publiquement pendant trois jours. L’objectif était de permettre la reconnaissance de ses corps sans vie trouvés dans la rue ou parfois dans la Seine en permettant au public de se rendre à la morgue pour une éventuelle identification.
Cette salle d’exposition mortuaire publique est rapidement devenue une attraction incontournable ! Des milliers de parisiens s’y sont rendus, parfois dans l’espoir de trouver un proche disparu mais le plus souvent, par unique curiosité. Oui, on est fasciné par la mort il faut croire…
Parfois, ils pouvaient être jusqu’à 40000 dans une journée à s’y rendre. Des agences de voyages britanniques y ont même organisé des visites guidées.
C’est finalement en 1907 que le préfet Lépine interdira l’accès à la morgue au public.

Point porte-monnaie…
Pour les prix en moyenne appliqués dans le département, vous trouverez votre monument neuf pour une fourchette allant de 2000€ à 70000€.

Un peu de culture à Paris ?‍?

Point d’honneur au Cimetière du Père Lachaise, plus grand cimetière parisien d’une étendue de 44 hectares et l’un des plus réputé pour ces sépultures célèbres. Lieu de recueil passionnant et fascinant, il compte pas moins de 70000 concessions, toutes plus remarquables les unes que les autres.
De Jim Morrison à Edith Piaf ou encore Molière, Balzac et autres hommes et femmes reconnus, le cimetière offre son lot de découvertes et anecdotes insolites.
Cette nécropole tient son nom de l’époque de Louis XIV et du confesseur du roi, le père François d’Aix de La Chaise. Situé dans le 20ème arrondissement de Paris, le cimetière est un véritable lieu de culte et d’art funéraire.

Après avoir retracé une partie mythique de l’histoire de Paris, on vous propose de plonger dans les profondeurs de ses coulisses aux Catacombes de Paris.
Fourmilière de trésors, les souterrains parisiens regorgent de secrets et mythes historiques.
Sur près de 300 kilomètres de galeries, cet ossuaire démesuré retrace l’histoire des habitants de la ville. Pour cause de saturation et de salubrité des cimetières du département, le gouvernement décidera de faire place nette en déplaçant les ossements vers les catacombes dès 1785.

Le 7 avril 1786, les carrières de Paris sont bénites pour y déposer les restes mortuaires. Son inscription célèbre à l’entrée, “Arrête, c’est ici l’empire de la Mort” fera de cet ossuaire l’un des plus grand au monde.
Le soir même de cette bénédiction, le transfert du cimetière des innocents au nouvel ossuaire prend effet et durera 15 mois.
Chaque nuit, de longues suites de charrettes recouvertes de draps noirs arpentent les rues de Paris, escortées par de pauvres porteurs de flambeau et de prêtres chantant l’office des morts. Parfois, certains débris macabres s’égaraient le long des routes.
Excédés par ces processions lugubres, les habitants obtiennent que celles-ci se déroulent en silence. Effectivement, 15 mois sous leurs fenêtres, c’est long…

Le reste de l’histoire est à découvrir directement sur place !

Infos atypiques à Paris ?

Si l’on vous dit Ogre des Ardennes, pire tueur en série de l’histoire récente, vous nous dites ? Michel Fourniret.. Décédé en 2021, on ne s’étonne pas d’apprendre que sa dépouille n’a été réclamée par personne ! Son ex-femme et sa fille n’ont d’ailleurs pas souhaité être mêlées à cette affaire et aurait affirmé souhaiter que sa dépouille soit déposée en fosse commune.
La loi rappelle que pour être inhumé dans une commune, il faut y avoir habité, y être décédé ou y posséder une concession familiale. Michel Fourniret étant décédé à Paris, la municipalité s’est donc trouvée contrainte d’organiser son inhumation.
Dans la plus grande discrétion, sa dépouille a été enterrée dans le carré des indigents du cimetière parisien de Thiais.

La nécrophilie (perversion sexuelle dans laquelle le plaisir est recherché avec des cadavres) n’est pas punie par la loi en France ! Et pourtant, cela aurait le mérite d’être le cas… Le Vampire de Montparnasse, ou plus communément appelé, le Sergent nécrophile a “seulement” écopé d’une peine de prison d’un an après avoir terrifié pendant des mois les populations avoisinantes du cimetière.
C’est en 1848 que des faits terrifiants se déroulent au cimetière, un individu insaisissable exhume et mutile des cadavres récemment inhumés. Dans les allées du cimetières de Montparnasse, des cadavres de jeunes femmes sont retrouvés, extirpés de leurs caveaux. Les jeunes femmes sont délestées de leurs intestins et recouvertes de semence (on taira la provenance).. À l’époque, pas de police scientifique, impossible de mettre la main sur ce tueur malgré des patrouilles resserrées. Un an plus tard, les autorités décident donc d’installer un fil métallique tout autour du mur d’enceinte du cimetière dont le moindre contact déclenchait un tir de mitraille.
Opération réussie lorsque dans la nuit du 15 au 16 mars 1849, l’assassin piégé est arrêté à l’hôpital après avoir été blessé. François Bertrand, sergent de l’armée de Terre dévoile son visage de sergent nécrophile. Jugé, il s’en sortira avec un an de prison pour violation de sépulture seulement. On en attendait pas moins de la justice française…