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Pierres tombales d'occasion revalorisées à Rennes

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Comment trouver sa pierre tombale d’occasion à Rennes ?

Le service funéraire de la mairie de Rennes met en vente des monuments et caveaux d’occasion sur son site internet.
Très peu mis en avant, nous avons fouiné pour nous retrouver sur la page de monuments funéraires d’occasion qui sont aujourd’hui au nombre de 4 allant de 61€ à 247€.
Pour y accéder, il faut vous rendre dans l’onglet Tarifs services du site internet. En revanche, il va falloir contacter directement le service funéraire de la ville pour obtenir davantage d’informations.

On imagine que le prix indiqué ne comprend que le monument seul, il va donc falloir compter une enveloppe supplémentaire pour l’acquisition d’une concession et d’un caveau si ce n’est pas déjà le cas et penser à la livraison, remontage et personnalisation de celui-ci.

On peut imaginer que si Rennes met en ligne quelques monuments, la démarche doit être plus importante sur place dans les cimetières. Nous vous invitons donc à vous rendre dans vos cimetières pour faire marcher le bouche à oreille, vous renseigner et qui sait, trouver votre bonheur !

D’ici là, et si vos recherches ne mènent à rien, d’autres villes de la région ont elles aussi entamé la démarche de vendre des monuments revalorisés comme à Quimper, Brest ou encore Lannion.
Ça fait un peu de route mais si ça peut vous aider.

Les particularités funéraires à Rennes ?

Non loin de Rennes, à Lanhélin, Socal est une société d’exploitation des carrières de Lanhélin d’où sont toujours extraits des blocs de granite dont l’usage est en partie appliqué au funéraire.

Le Lanhélin est un granite bleu sombre labellisé IGGB (Indication Géographique Granit Breton) régulièrement utilisé dans la fabrication des monuments funéraires et autres articles dérivés.
Dans ce sens, il n’y aurait pas un seul cimetière dans l’Ouest de la France qui ne comporterait pas une concession possédant un monument de cette roche dont la tonalité sombre bleutée est magnifiée par son polissage d’exception.

À Rennes, la fontaine placée à l’entrée de la rue de Coëtquen a été réalisée de ce granite. La façade de l’Opéra-Bastille, le siège de Canal Plus, les bordures des bassins de la Cour Napoléon au Louvre ou encore la Gare Montparnasse ont tous leur point commun : le granite de Lanhévin. Ce granite s’exporte même jusque sur la façade de la banque de Chine à Hong Kong, la façade de l’Empire Tower à Djakarta, la façade d’une tour à Houston ou encore le musée d’art moderne à Tokyo et la gare de Kyoto.

Point porte-monnaie…
Pour les prix en moyenne appliqués dans le département, vous trouverez votre monument neuf pour une fourchette allant de 1200€ à 6000€.

Un peu de culture à Rennes

Point d’honneur au Cimetière du Nord où une tradition séculaire s’y perpétue.
Rituel depuis plus de 200 ans dans la capitale bretonne, Madame Philippe-Hélène de Coëtlogon réputée morte de sainteté en fait l’objet. Épouse du gouverneur de Rennes, sa bonté et générosité lui était grandement remarquée. Sensible aux malheurs des concitoyens, la pieuse rennaise fût inhumée dans la Chapelle du couvent des Carmes. Lors de la destruction de ce bâtiment en 1798, son corps est retrouvé dans un état de conservation surprenant. Il n’en fallait pas moins pour faire croire aux habitants l’intervention divine et d’en faire une sainte.

Une fois le transfert de la dépouille au Cimetière du Nord, un rituel apparaît : il devient alors coutume de venir prélever au pied de sa sépulture de la terre pour l’emporter pieusement et la porter durant neuf jours dans un sac appelé pochon. Après ce transport de neuf jours, les malades ou leurs proches se rendent à nouveau au cimetière pour y rapporter le pochon pour lequel la sainte intercèdera en leur faveur dans le but de décrocher une guérison.

On retrouve encore aujourd’hui de nombreux petits pochons de terres accrochés à sa sépulture.

Le Cimetière du Nord est le premier cimetière public à avoir ouvert ses portes à Rennes. De nombreuses personnalités rennaises y reposent, anciens maires, religieux, militaires, juristes, architectes, artistes ou encore entrepreneurs.

À contrario, le Cimetière de l’Est ne vole pas sa réputation à son confrère. Auparavant surnommé “Roc mignon”, il est conçu en 1887 par Jean-Baptiste Martenot puis Adolphe Le Ray sur 16,5 hectares, légèrement plus petit que celui du Nord. Pas moins de 137 165 défunts y reposent dans plus de 29000 sépultures dont 2000 d’entre-eux sont d’anciens militaires. Si le Cimetière de l’Est n’est pas le Père Lachaise du Nord, il cache néanmoins son cèdre centenaire, des chênes offerts par la Russie (bon ça devient tout de suite moins glorieux aux vues des événements récents.. la guerre…) et des ifs. Son carré militaire et sa stèle en mémoire de ceux ayant fait don de leur corps à la science n’en reste pas moins remarquables ! Récemment réhabilité par la ville de Rennes, le cimetière fait peau neuve.

Son surnom de “Roc mignon” lui vient d’une parcelle dénommée “le champ de la Carrée” sur laquelle le cimetière est édifié. Très connue des rennais, c’est jusqu’au XVIIIème siècle que les condamnés à mort y étaient pendus sur des gibets dressés. Lors de leur exécution, les passants criaient “Roque Mignon” qui signifie “Grimpe mon mignon”, une funeste allusion à leur funèbre destinée de mort par pendaison.

Infos atypiques à Rennes

En Ille et Vilaine, on est colère… C’est dans un cimetière rennais que deux jeunes dames se sont affrontées pour un vol de sac à mains. On y comprend rien, précisons ? Il s’agit en fait de deux grands-mères âgées de 67 et 79 ans… La plus âgée fleurissait la tombe de son défunt lorsque la plus jeune a tenté de subtiliser son sac à main. C’est alors que la plus âgée est parvenue à se défendre à l’aide d’une bombe lacrymogène avant que les gendarmes, avertis d’un témoin, ne parviennent à arrêter la voleuse. Vilaine.

Au Couvent des Jacobins, Centre des congrès de Rennes, d’incroyables découvertes ont été faites lors de fouilles archéologiques préventives en amont des travaux réalisés pour l’accueil du centre des congrès.
800 sépultures mises au jour dont un sarcophage ! La dépouille d’une dame de Bréfac, extrêmement bien conservée y est retrouvée. Le décès de Louise de Quengo remonte à 1656.
385 ans plus tard, le corps de cette femme enveloppée dans une cape, habillée en religieuse et tenant un crucifix dans les mains délivre ses secrets. Reposant depuis quatre siècles au Couvent des Jacobins, on apprend notamment que Louise a été “écoeurée”, c’est à dire que son coeur a été retiré avant son inhumation puis déposé dans un reliquaire à côté de son mari décédé plus tôt. Inversement, le coeur de son défunt mari reposait lui aussi dans un reliquaire à ses côtés. C’est d’ailleurs par ce biais que la défunte a pu être identifiée.
Une fois les études scientifiques menées sur la dépouille de Louise, celle-ci retrouvera paix éternelle au sein du Cimetière de Nord à Rennes.