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Lexique

A la mémoire de : expression pour se souvenir

Abîme : lieu de séjour des morts.

Absoute : dernière prière devant le cercueil du défunt.

Ad mortem : après la mort.

Ad patres : auprès du Père. Notion de proximité de Dieu.

Agnus Dei : Jésus victorieux de la mort.

Aloès : plante aromatique désignée dans l’Evangile de Jean (XIX 38).

Ame : conscience éternelle de l’homme.

Ange gardien : culte du messager de Dieu protecteur de chacun. Très souvent utilisé dans l’art funéraire.

Ankou : Personnage de la culture Bretonne venant chercher les vivants pour les faucher.

Apprendre à vivre c’est apprendre à mourir : Montaigne.

Arbre de vie : désigne une croix présentant deux troncs d’arbre attachés par un brelage.

Archange : chef des anges. Exemple de Saint Michel, peseur des âmes et pourfendeur de Satan avec son épée. Image employée dans l’art funéraire de la fonte.

Aromates : préparation des saintes femmes pour embaumer le corps de Jésus.

Arum : il incarne la confiance et la profondeur d’âme. Fleur que l’on offre lorsqu’une personne est confrontée à un choix difficile. Son nom vient d’Aaron, frère de Moïse. Cette fleur toxique est au Moyen-âge l’attribut du diable.

Aspersion : rite de projection d’eau bénite pour la purification.

Asphodèle : bâton de Jacob, fleur jaune autrefois abondamment utilisée pour le fleurissement des tombes, de la famille des liliacées.

Au-delà : partir dans l’au-delà.

Autel privilégié pour les morts : autel dressé par une confrérie pour les défunts. Voir église de Dragueville, du Mesnil-Bonant.

Barbe (sainte): invoquée contre la mort subite. Voir croix de fonte ajourée au cimetière de Fleury. Bénitier : seau contenu de l’eau destinée à l’aspersion. Une platetombe à La Haye-Bellefond par exemple.

Bière : mise en bière ; préparer le corps d’un défunt pour l’exposition.

Biographie : inventaire d’une vie.

Bourse : soufflet contenant le manuterge posé sur calice et patène.

Brelage : désigne le cordon pour attacher des végétaux ou les deux branches de bois pour former une croix. Voir certaines croix de fonte par exemple.

Cadavre : désigne un corps sans vie.

Casser sa pipe : expression populaire de celui qui décède.

Catacombes : carrières souterraines ayant servi de cimetière.

Catafalque : estrade ou tréteaux pour recevoir le cercueil.

Caveau : fosse aménagée pour isoler un corps de la terre.

Cénotaphe : tombeau élevé en souvenir d’un défunt mais en l’absence de corps.

Céramique : nombreux objets confectionnés pour orner les sépultures.

Cercueil : contenant de bois, de pierre ou de plomb.

Chambre funéraire : lieu d’accueil et d’exposition d’un corps.

Chape: manteau en demi rond porté par le prêtre et les chantres de couleur noire pour les funérailles.

Chapelet : objet de dévotion mariale très souvent déposé dans les mains d’un défunt.

Chapelle ardente : chapelle domestique où l’on expose le défunt.

Chapelle funéraire : monument élevé sur des caveaux de famille. Les cimetières les mieux caractérisés : Percy, Cérences, Hambye, Lengronne, Le Mesnil-Villeman, Fontenermont.

Chariton : membre d’une confrérie d’entraide pour les défunts (essentiellement dans l’Eure). Chasuble : ornement du prêtre soit en forme de violon ou ample avec trou centra.l

Chemin de croix : stations de la via crucis rappelant la souffrance, l’agonie, la mort du Christ, la déposition et l’ensevelissement du Christ.

Chrisme : il est formé des lettres « X » et « P » les deux premières lettres du mot « Christ » « XPISTOS » en grec. Il est le symbole de l’appartenance à la religion nouvelle sous l’antiquité. Chrysanthème : nombreuses variétés de fleurs utilisées pour illustrer des croix de fonte et honorer les défunts au moment de la fête de la Toussaint, dont elle est devenue presque d’usage exclusif. Son nom signifie « je vous aime ».

Ci gist : expression ancienne équivalente d’ici repose « ci gist et repose ».

Ciel : plénitude du salut pour ceux qui ont suivi le Christ.

Cierge pascal : symbole de la résurrection du Christ allumé au feu au cours de la nuit de Pâques. Cimetière marin, poème de Paul Valéry 1922.

Cimetière : champ du repos ou dortoir.

Cinéraire : plante herbacée aux petits capitules jaune doré. Désigne aussi le vase cinéraire.

CP : concession perpétuelle (souvent gravée sur le tombeau) ou CAP concession à perpétuité.

Cippe : désigne un monument funéraire présentant la forme d’une haute stèle avec inscriptions, voir l’Orbehaye.

Classe : désigne les graduations de fastes liturgiques (1ère, seconde, 3ème et 4ème classe pour les indigents).

Clous de la crucifixion : les trois clous ayant fixé le Christ au bois de la croix.

Columbarium : désigne un édicule compartimenté pour recevoir les urnes funéraires.

Concession perpétuelle : désigne l’espace de terrain concédé indéfiniment par contrat entre le maire et le demandeur.

Concession trentenaire, cinquantenaire : qui dure 15, 30 ou 50 ans et renouvelable.

Concession centenaire : contrat d’une durée de 100 ans, créée en 1924, et depuis supprimée. Corbillard : moyen hippomobile ou automobile pour transporter le cercueil.

Cortège funebre : parfois pompeux, désigne la famille et les amis quittant le domicile du défunt. Couronne d’épines : de Jésus le crucifié.

Couronne mortuaire : ornement circulaire végétal ou en céramique.

Crémation : action de brûler un corps.

Croix : objet, instrument de salut, utilisé pour marquer les sépultures chrétiennes.

Croix de bois : objet de salut le plus utilisé pour signaler une sépulture.

Croix de fonte : art funéraire très employé entre le XIXe et le milieu du XXe.

Crypte : caveau de famille sous une église ou une chapelle, voir églises de Montaigu-les-Bois, La Haye-Bellefond, Hyenville.

Custode : objet pour transporter l’hostie destinée à la communion d’un malade.

Dalmatique : ornement carré porté par le diacre ou le sous-diacre.

Danse macabre : la mort venant faucher les vivants au plus inattendu (Sainte Trinité de Cherbourg). De profundis : des profondeurs.

Décès : par extension décédé ; se dit d’une personne morte.

Décomposition : altération organique suivie d’une putréfaction.

Defuntorum : rituel pour la célébration des funérailles.

Deo optimo maximo : au Dieu le plus grand, le meilleur. Voir église de Grimesni.i

Déposition ou descente de la croix : détachement de Jésus et sa déposition au pied de la croix. Dépouille mortelle : corps du défunt.

Dernier soupir : dernier souffle de vie.

Deuil : faire son deuil, accepter la disparition.

Deux escargots à l’enterrement : Jacques Prévert, 1946.

Dies irae : jour de colère ; une des sept paroles du Christ. Drap mortuaire : utilisé pour recouvrir un cercueil.

Ecôts : départ des branches d’un tronc d’arbres (fréquent sur les croix d’Hernot de Lannion). Encens : résine aromatisée que l’on brûle pour honorer un défunt.

Encensoir : sorte de brûle parfum que l’on balance.

Enterrement : (mise en terre) cérémonie de sépulture.

Entré dans son éternité : notion de fin ou de seconde vie après la mort.

Epigraphie tumulaire : écriture gravée dans la pierre ou dans tout autre support.

Epine blanche : arbuste présent autrefois dans les cimetières. Il y en avait une très belle dans le cimetière du Mesnil Villeman.

Epitaphe : inscription funéraire consacrée au défunt. Le XIXe adoucit le cimetière pour ses épitaphes. Voir éloges : Hambye, Beslon, etc.

Eschatologie : destinée finale de l’homme et du monde.

Etole : longue pièce de tissus portée par le prêtre ou le diacre. Voir étole sculptée sur monument à Lengronne.

Euthanasie : provoquer la mort.

Exhumation : action d’extraire un corps de la terre.

Extrême onction : dernier rite réservé aux mourants avec onction d’huile (voir sacrement des malades).

Faire part : document pour informer du décès d’une personne.

Faux de la mort : expression littéraire « laissez agir la faux du temps ».

Feu follet : se dit d’une flamme spontanément inflammable due à l’exhalaison de gaz.

Fin des temps : notion de fin du temps présent, fin du monde.

Fondation : voir les fondations gravées dans la pierre : Hambye, Le Mesnil-Garnier, La Baleine, Cérences, etc.

Fosse : creusée en terre pour y recevoir le corps mort.

Funérailles d’antan : Georges Brassens.

Funérarium : construction adaptée à l’accueil des défunts et des familles.

henne : séjour des réprouvés dans la Bible.

Gisant : représentation en relief d’un défunt. Voir églises d’Yquelon, Saint-Pair-sur-Mer.

Glas : sonner le glas pour annoncer la mort d’une personne par un tintement lent.

Golgotha : lieu-dit du crâne où fut crucifié le Christ, voir vitrail de l’église de La Lande d’Airou. Une croix de chemin à Montbray est élevée sur un Golgotha (lieu-dit du crâne).

Goupillon : boule percée au bout d’un manche pour projeter l’eau.

Granitier : se dit de celui qui travaille cette pierre au sens large du terme.

Hibou : animal lié au surnaturel, la magie, la spiritualité. Il est un oiseau de mauvaise augure et annonce dans certaines religions la mort. Emblème d’Athéna-Minerve, déesse de la guerre et de la sagesse. Il symbolise la réflexion qui domine les ténèbres.

Houx : ilex, persistance de la vie. La sainte famille pour se dissimuler des romains qui recherchaient l’enfant Jésus pour le faire mourir se cachèrent dans un buisson de houx qui dans un élan miraculeux les enveloppa de ses branches. Marie bénit le buisson et demanda qu’il soit le signe de l’immortalité.

I.H.S. ou J.H.S. Iesum hominum salvator : Jésus sauveur des hommes.

If funéraire : taxus baccata : symbole de vie éternelle très ancien et fréquent en Normandie. Cimetières de : Dragueville, Beslon (chapelle Sainte Trinité), Bourguenolles, Courson, La Bloutière, Le Chefresne, Le Mesnil Rogues.

Il a plu au Seigneur de rappeler à lui l’âme de sa fidèle servante : expression.

Il a plu au Seigneur de rappeler à lui l’âme de son fidèle serviteur : expression.

Immortalité : de celui qui ne meurt pas.

Immortelle : fleur de la mort en Belgique. Toujours là pour vous.

In paradisum : un des sept psaumes des paroles de Jésus Christ (dans le paradis).

Incinération : action de réduire en cendres un corps.

Iris : fleur de l’arc-en-ciel le lien entre le ciel et la terre, très souvent utilisée sur les croix de fonte, devenu en héraldique le lys royal. Fleur qui selon ses emprunts est la messagère des dieux : iridis, iridos. Fleur sacrée des égyptiens, devenue en occident la fleur de lys.

INRI : Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum (Jésus de Nazareth, roi des Juifs).

Jardin d’art et de mémoire : concept contemporain pour rassembler, présenter et documenter l’héritage funéraire local de fonte.

Joseph (saint): invoqué pour obtenir protection des malades afin de leur assurer une bonne mort. Voir vitrail de Beslon, autel du Mesnil-Rogues.

Jugement dernier : séparation des élus des déchus.

Laurier : arbuste consacré à Apollon le dieu de la lumière et de la beauté. Ce feuillage couronnait les vainqueurs des jeux, des combats, la couronne de laurier pour glorifier ses martyrs. Il symbolise l’éternité, la chasteté (il ne flétrit jamais), emblème de la gloire immortelle (monuments aux morts). La fille du fossoyeur : Alexis HK.

Larmes : sonneries de deux cloches en tintement, sécrétion lacrymale et illustration par exemple tombeau de Charles Jouault à La Bloutière.

Laurier : symbole de la victoire, la couronne de laurier pour les lauréats. Symbole d’immortalité en raison du vert persistant de ses feuilles. Voir aussi olivier.

Lazare : le frère de Marthe et de Marie-Madeleine, dans l’évangile de Jean (XI, 38-44) ramené à la vie par le Christ quatre jours après sa mort est un symbole du fidèle défunt attendant l’heure de la résurrection, gage de la résurrection de tous les morts.

Le Christ est ressuscité d’entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité : Saint Paul apôtre.

Levée du corps : le prêtre venait autrefois chercher lui-même le défunt chez lui, l’enlever de chez lui. Libera me : prière chantée pour les défunts et une des sept paroles de Jésus Christ.

Lierre : d’une vigueur à toute épreuve, feuillage persistant, temps continu, souvent associé à la vigne. Attribut de Dionysos, dieu du vin. Il était présenté, dans l’antiquité, aux jeunes époux le soir de leur mariage. Affection, ténacité, fidélité, amour éternel. Symbolise l’amour divin par la robustesse de ses attaches indéracinables, la croix et la Passion du Christ.

Lilas : arbre de Chine, des Balkans, implanté au 10e en Espagne et en Europe occidentale au 17e. Fleurs en grappe. Son parfum. Ses graines furent utilisées pour monter des chapelets que l’on égraine.

Limbes : lieu de séjour des enfants morts sans baptême.

Linceul : drap mortuaire destiné à envelopper un corps.

Lis, lys : l’évangile de Saint Mathieu (6/28-29) fait mention du lis dans le chapitre consacré à l’abandon à la providence « observez les lis des champs, comme ils poussent ; ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire n’a jamais été comme l’un d’eux ». L’iconographie nous le présente en tant que symbole de l’amour filial porté par Joseph et l’enfant Jésus, par l’ange Gabriel annonçant à Marie qu’elle aurait un fils. Symbole de l’innocence et de la pureté, de la charité, de la virginité. Les enfants de Marie. Les larmes d’Eve, expulsée du jardin d’Eden, auraient fait pousser cette fleur.

Litre : décor peint sur fond noir des armoiries des seigneurs en bande à l’intérieur et extérieur des églises, voir église de La Baleine, Muneville-sur-Mer.

Manipule : accessoire posé sur l’avant-bras gauche.

Manteau royal : peinture murale sous forme de manteau dans une chapelle seigneuriale. Existe à La Haye-Bellefond.

Marbre : être de marbre c’est être impassible. Désigne aussi la finition du granit poli.

Marbrier : fonction de l’artisan qui travaille le marbre ou plus généralement l’artisan-commerçant spécialisé dans les monuments funéraires.

Marche funèbre : pièce musicale.

Masque funéraire ou masque mortuaire.

Mausolée: désigne tout monument funéraire important n’appartenant pas à la catégorie des chapelles. Voir cimetière d’Avranches.

Miasmes : émanations de gaz putride provenant d’un corps en décomposition.

Mise au tombeau : thème de nombreuses peintures, sculptures représentant le corps de Jésus déposé.

Miserere : psaume.

Monument aux morts : commémoratif des soldats morts aux guerres en usage fréquent pour se souvenir des guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, etc.

Morphée : le dieu du sommeil.

Mourir de rire : expression.

Myrrhe : parfum de la gomme résine aromatique du Balsamier.

Navette : objet contenant les graines aromatiques conservées avant de les brûler Nécrologie : actualité des défunts. Notice biographique consacrée à une personne décédée. Nécrologue : désigne la personne qui écrit les nécrologies.

Nécromancie : science occulte qui prétend entrer en relation avec les morts

Nécrophage : qui se nourrit de cadavres

Nécropole : vaste cimetière antique de caractère monumental. Cimetière urbain.

Noir : couleur liturgique utilisée au temps de l’Avent, Carême, jeûne et sépulture.

Obsèques : cérémonie des funérailles.

Olivier : symbole de longévité et d’espérance. Le rameau d’olivier est choisi par Dieu pour montrer à Noé que le déluge est terminé. Il devient symbole du pardon.

Opium : effets soporifiques, analgésiques, narcotiques. Symbole de l’endormissement, du sommeil paisible. Voir pavot.

Oraison funèbre : prononcer un discours pouvant être biographique sur un défunt.

Ossuaire: construction ou réservoir pour rassembler les ossements extraits de la terre: voir Montaigu-la-Brisette.

Palme : objet déposé sur une sépulture désignant à titre d’exemple les palmes académiques. Les palmes du jour des Rameaux formant un tapis au passage du Christ. Symbole de la victoire, de la force et de la fidélité.

Paradis : vivre au paradis pour désigner une existence en communion avec Dieu.

Passer de vie à trépas : expression.

Pavot : graine contenant un alcaloïde utilisé pour le sommeil (symbole du sommeil éternel). Voir portail du Mesnil-Rogues, croix de fonte. Symbole du repos éternel. Souvent accompagné du lierre et du laurier dans l’art funéraire. Les nombreuses graines contenues dans la capsule annoncent une résurrection assurée comme une forme de nouveau cycle de la vie.

Pensée : fleur souvent sculptée sur les tombeaux, seule ou en faisceau de bouquet brélé. Elle symbolise l’espoir, la solidarité, la générosité. Ses cinq corolles sont semblables aux cinq plaies du Christ.

Pesée des âmes : rôle dévolu à l’archange saint Michel au jour du jugement dernier.

Pierre tumulaire : désigne la pierre tombale, la dalle qui recouvre une sépulture.

Piéta : Représentation de Marie tenant son fils descendu de la croix. Voir église de Percy, fonte : cimetières de Notre-Dame-de-Cenilly, d’Avranches.

Pivoine : elle évoque la sincérité des sentiments. Elle tire son nom du médecin des dieux « Péon ». Elle incarne le romantisme.

Plate tombe : désigne une pierre tumulaire, dalle, pierre tombale plate en pierre ou en terre cuite. De nombreuses églises conservent des platetombes. Les plus grandes collections, en nombre : La Trinité, La Haye-Bellefond, Hambye. La plus ancienne en pierre : prêtre représenté sur pierre tumulaire à Notre Dame de Villedieu (XIVe). Voir aussi les fragments en terre cuite XIVe (Hambye, Cherbourg-Octeville, Longues-sur-Mer).

Porteurs : désigne les personnes choisies pour porter un défunt, voir aussi charitons.

Post mortem : après la mort.

Posthume : à titre posthume, après la mort.

Priez Dieu pour lui, priez Dieu pour moi : expression d’invitation à la prière.

Purgatoire : nettoyer, purifier, débarrasser, se dit d’un séjour de transition.

Putréfaction : décomposition de matières organiques sous l’action d’un ferment.

Pyxide : petit coffret comme la custode pour conserver et transporter les saintes espèces

PX : chrisme.

Regrets éternels : expression.

Relever : ramasser et rassembler les restes d’un corps.

Relique : fragment du corps d’un saint ou bienheureux dont la vénération et le culte sont autorisés par l’Eglise.

Rente : désigne le revenu d’un bien ou d’un capital versé périodiquement.

Repos éternel : sommeil dans l’attente de la résurrection.

Requiem : messe du repos. Ex ; requiem de Gabriel Fauré.

Requiescat in pace : formule latine “qu’il repose en paix”.

Résurrection: Jésus le crucifié ressuscita le 3e jour après sa mort. Lazare fut le seul humain ressuscité. Sens de ramener à la vie.

Rituel : livre de référence pour accomplir les rites. Ensemble de gestes adaptés.

RIP : abréviation de Requiescat in pace « qu’il repose en paix ».

Rocher : ou Golgotha. Des croix funéraires sont plantées sur des amas de roches rappelant le mont sur lequel eut lieu le sacrifice du Christ. Le rocher c’est l’immuable, la foi inébranlable, le socle sur lequel se bâtit l’église, la pierre d’angle. Le rocher est le témoin durable.

Rose : fleur sur tige, en couronne, en lianes, en guirlandes très fréquemment utilisée sur les croix de fonte, symbole de l’amour passionnel et de la beauté. Symbole d’amour, solaire, lumière, naissance, renaissance, résurrection, d’odeur mystique. La rose rouge associée au sang du Christ, la rose blanche à la virginité, la pureté de la Vierge Marie qualifiée de rose mystique, sans épine. Les roses mauves expriment la tristesse et le chagrin. Jésus dans le ciel donne des roses à sainte Thérèse de la sainte face (1873-1897). « Je ferai pleuvoir après ma mort des roses sur la terre ».

S’en est allé vers la maison du Père : expression pour désigner le départ du défunt vers Dieu.

Sablier : mesure du temps. Platetombe du Mesnil-Garnier.

Sablier ailé : Sacrement des malades : rite de guérison destiné aux malades avec onction et imposition des mains. Sainte face : Véronique essuyant le visage du Christ en marche vers la crucifixion.

Salle des morts : lieu dans un monastère destiné à la veillée des défunts), ex : abbaye de Hambye.

Sarcophage : cercueil de pierre ou de plomb.

Séjour des morts : c’est le schéol ou l’Adès expression désignant le lieu où vont tous les morts. Sépulcral : ce dit de ce qui évoque la mort ou la tombe.

Sépulcre : tombeau de Jésus à Jérusalem. Désigne aussi communément le tombeau.

Sépulture : désigne l’inhumation (donner une sépulture).

Serpent : lové et se mordant la queue : cycle sans fin, éternellement recommencement. Certaines croix de fonte représentent le serpent des origines. On peut le découvrir sur le très joli portail du Mesnil Rogues.

Stèle : monument funéraire élevé, plus large qu’épais, proche du cippe.

Suaire : littéralement « linge pour éponger la sueur du front ». Le saint suaire enveloppa t’il le corps de Jésus ?

Supplique pour être enterré à la plage de Sète : Georges Brassens, 1966.

Tanaisie : petite fleur souvent représentée dans les décors de couronnes mortuaires brélées ou pas ainsi que sur les croix de fonte. Herbe des chartreux. Son nom signifie « immortalité ». Fleurs jaunes, groupées en capitules.

Tentures : draperies noires utilisées à l’entrée et à l’intérieur des églises.

Terrain commun : sépultures en terre commune.

Testament olographe : manuscrit contenant les dernières volontés d’un défunt.

Thuriféraire : celui qui porte l’encensoir.

Tibias : souvent croisés avec le crâne et parfois les larmes pour illustrer. Symbole de la mort. Tombeau : désigne le monument funéraire de pierre.

Torche : en flamme droite ou retournée. Elle est assez souvent utilisée sur les monuments et croix de fonte.

Transi : figure sculptée représentant un cadavre décomposé.

Trépas : sonnerie du glas pour annoncer le décès ou la célébration des funérailles.

Tulipe : fleur d’Asie centrale (Perse, Turquie) peu utilisée dans les cimetières chrétiens où elle symbolise la déclaration d’amour. Fleur renaissante du bulbe, évocatrice de la Résurrection, symbole d’honneur, d’amour et de la déclaration d’amour.

Tumulus : sépulture ancienne préhistorique.

Typha : ou petite massette, roseau, plante de rive. Incarne la fragilité du roseau.

Un silence de mort : expression signifiant un silence extrême.

Un visage de marbre : visage d’une personne qui n’exprime plus rien, qui est hermétique.

Urne funéraire : réceptacle pour recevoir les cendres d’un défunt. Voir celle qui est en forme de cœur à l’abbaye de Hambye.

Veillée funèbre : soirée de prière la veille de la mise en terre souvent accompagnée de la mise en cercueil.

Viatique : provision pour le voyage (communion aux malades ou mourants). Voir vitrail de saint Charles Borromée du Mesnil-Amand.

Violation de sépulture : acte de malveillance contre un corps enseveli (synonyme de profanation) Voile de calice : étoffe carrée utilisée pour recouvrir le calice et la patène.

Volubilis : fleur sensuelle car elle s’enroule (convolverer = s’enrouler) sur son support et l’étreint, symbole du baiser. Fleur de l’amitié dévouée et du filial attachement. Difficile de se débarrasser du liseron tant ses racines sont nombreuses. La « belle de jour » croît très rapidement et s’efface aussi vite. Les graines apaisent un sommeil agité